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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 14:02

L’AMEPI :

Une formation qui doit s’exprimer.

 

    

Un outil qui véhicule, à travers des formations, sa propre conception de l’action immobilière en inculquant des règles, des normes, des valeurs et de conduites tenir à des agents immobiliers progressivement modelés par ses schémas de pensée et d’action.

Est-ce encore un outil ?

 

Un outil qui légitime sa politique par l’impérieuse nécessité de mécaniser des pratiques individuelles sous peine de bientôt devoir renoncer à ses prérogatives professionnelles

 Est-ce encore un outil ?

 

N’est-ce pas plutôt une organisation qui ne dit pas son nom ? 

 

Cette tentative de réagencer la profession autour de notre mandat fétiche s’affiche de façon bancale ; personne ne se risquant à  discuter la légitimité de ce modèle -  Ce qui constituerait pourtant le meilleur moyen de le faire évoluer.

                                        

La justification morale implicite à la défense des "Grandes causes" ferme à tous débats qui pourraient être engagés de manière évolutive autour de nouvelles formes de transactions avec nos partenaires les plus influents.

 

L’affiliation à l’AMEPI ne peut durablement demeurer "génétique». Les liens noués entre l’AMEPI et ses membres ne peuvent se réduire durablement à des relations "socio-affectives" maintenues à coups de compromis et de « pas vu, pas pris ».

 

Les conditions d’affiliation, sans cadre plus prospectif,  risquent très vite de ne plus cadrer fonctionnellement avec les pratiques individuelles et générer des problèmes insolubles qui « torpilleront » notre meilleure chance de reconquérir des prérogatives professionnelles déjà si fortement mises à mal.

 

Notre manque de courage invalide nos chances.

 

Si, comme tente de le faire l’AMEPI, il est plutôt salutaire que notre profession se mette à la recherche des expressions nouvelles de ses prochaines structures. Attention cependant à ce que nos  actions ne soient pas que de simples tentatives uniquement destinées à réduire la tension de ces derniers temps entre notre institution  et son environnement. Attention à ce que nos conduites ne soient pas de simples réactions aux stimulations extérieures  mais des réponses profondément réfléchies, nées de l’interaction entre notre institution et son environnement et qu’elles s’organisent comme étant la finalisation d’un but à atteindre, défini, par un cadre juridique, politique, pratique et éthique ainsi que par des « outils » mis en œuvre pour le réaliser (et non le contraire, dans le cas semble-t-il de la démarche entreprise par l’AMEPI).

 

A chaque époque, chaque institution doit se « sociétaliser » et c’est le devoir des agents immobiliers de participer activement et interactivement  aux « nouvelles règles du jeu ».

 

Aujourd’hui notre "ajustement" à notre nouvel environnement est ralenti par deux choses :

La première tient au souci qu'ont nos chefs de se contrôler mutuellement. Les seules manifestations "progressistes" observables, en réponse à ce coup de semonce délivré à l’attention de notre grande maison, se limitent aujourd’hui à des tentatives informelles d’unification, négociées au "coup par coup", et qui peuvent toujours dégénérer, faute d’avoir instauré une manière participative, coopérative, dynamique et formalisée d’envisager une logique, les règles d’une négociation réciproque et d’accords mutuels répondant à la nécessité de l’adaptation collective de la corporation à la nouvelle situation.

En revanche,  l’évolution intellectuelle et culturelle et le développement  moral des hommes de terrain (Directeurs d’agence, managers, négociateurs),  non seulement rend possible la construction volontaire de nouveaux rapports mais, plus encore, est espérée et attendue par ces mêmes professionnels.

 

Notre métier doit être vécu comme un processus actif d’adaptation à des évolutions des mentalités toujours plus  rapides et plus complexes. Cette adaptation réclame l’articulation de deux mouvements complémentaires :

 

Le premier consiste à « réajuster » nos structures en fonction des transformations extérieures, ainsi nos changements dans l’environnement doivent-ils  être sources de perpétuels ajustements.

Le deuxième : L’ajustement de notre profession doit passer par « la coopération » .

Toute approche directive est vouée à l’échec, car il n’y a pas « d’identification unique » des comportements ; d’abord à cause de la multiplicité des groupes d’appartenance ou de référence mais aussi à cause de l’ambivalence des identifications assujetties parfois à plusieurs groupes.

 

L’AMEPI ne peut pas être un système de référence mais le produit constamment restructuré des influences présentes ou passées des multiples agents qui y participent, de leur système d’évaluation et de référence, des circonstances permettant de se comporter de telle façon plutôt que de telle autre dans telle ou telle situation. Toute analyse ne peut prendre sa signification que par sa mise en relation avec d’autres notions et après une série de médiations et de transformations. Il n’y a pas de lois ou d’organisations tenables en dehors de celles issues de l’ensemble des attitudes qui s’organisent dans le réel et sur le terrain.

 

Ce passage de la contrainte à la coopération, c'est-à-dire de la soumission corporative à l’autonomie personnelle et à la coopération volontaire constitue un point essentiel de notre retour à la contemporanéité avec notre environnement.

Bien qu’il existe des systèmes de représentations permettant des réponses stéréotypées, il faut compter que l’agent les réaménagera continuellement selon ses aspirations et ses expériences.

 

Dans l’immédiat, un rééquilibrage « souple » semble être le plus favorable au processus de reconstruction de nouvelles structures.

La vision la plus féconde serait de conserver le « noyau dur » de l’AMEPI, c'est-à-dire : sa conception de la forme générale et des mécanismes de base du processus liant les structures logiques et  les opérations concrètes et les formes particulières afin d’atteindre "une première période de stabilité relative" pour ensuite y identifier les prises de conscience et les situations vécues , les interpréter, en débattre avec les représentants élus et coder les situations afin d’en faire la clé de voûte du fonctionnement de l’AMEPI.

 

Dans cette analyse, il me semble pertinent  et profitable d’incorporer des personnes externes à nos structures déjà construites afin de profiter de regards transversaux (sujet à venir)

 

La vocation de l’AMEPI, c’est de « mettre en commun » - Commun, l’essence-même du mot « communiquer » ! Alors comment l'AMEPI pourrait-elle continuer de se passer de communiquer, tant avec ses membres-adhérents et leurs équipes commerciales qu’avec son public, sans être en contradiction avec sa philosophie et manquer au nécessaire besoin de soutien attendu par ses membres sans prendre le risque de laisser se développer en son seing discordes et désenchantements ? Sans laisser s’étioler, puis se dégrader, les enthousiasmes nés d’une idée de départ pourtant si prometteuse d’un professionnalisme abouti?

 

Choisir l’AMEPI, c’est entrer  un processus « visible » d’identification et de construction d’identité, c'est-à-dire d’appartenance et de relation qui passera par une construction lente et graduelle.

 

L’identification, l’intégration et la participation à L’AMEPI des multiples individus qui souhaitent la rejoindre et y tenir un rôle  ne pourra se manifester qu’à travers la cohérence d’un langage, des signes et des symboles qui la constituent.

 

L’AMEPI :

Une construction qui doit s’exprimer :

 

En valeurs traduisant l’énergétique du mouvement – sa politique et ses lignes de force – l’interdépendance du groupe – Son action dans la continuité.

 

En signes, par une transposition de l’action en codes symboliques traduisant l’aspect expressif de l’action,  par des slogans, des images traduisant les formes identitaires et communautaires de l’action.   

L’identification, l’intégration et la participation à L’AMEPI des multiples individus qui souhaitent la rejoindre et y tenir un rôle  ne pourront se manifester qu’à travers la cohérence d’un langage commun, des signes et des symboles qui la constituent.

 

En règles dans sa traduction méthodologique et dans la structure des coopérations.

Loin d’être acquises, une fois pour toutes, elles impliqueront des renégociations permanentes et des compromis entre les valeurs ou les besoins de l’opérateur et les valeurs des différents groupes avec lesquels il est en relation.

 

Quel sera le  choix stratégique de l’AMEPI ? 

 

Sera-ce celui, du "politiquement neutre", cédant la place à  une "cohabitation barbelée" entre clans, à une stratégie de freinage obéissant à une volonté molle d’universalisation.

Ou sera-ce celui de se reconnaître être bien d’avantage qu’une simple « Opération de Vide-grenier » et se reconnaître être pleinement une stratégie gagnante et un réel accélérateur d’opportunités commerciales ?

 

Tout progrès réel se heurte au frein des idées dominantes. Les résistances au progrès sont inévitables.

Si les volontés conservatrices et les stratégies de freinage sont évidentes et parfois nécessaires, elles ne pourront pas cette fois survivre aux correctifs réellement très sérieux que nous infligent les nouvelles logiques marchandes et les technologies qui les propulsent.

 

 

« Humilité, doute et remise en question » pourrait bien être le nouveau slogan porteur des valeurs de l’immobilier 2012 ?

 

 

Articles déjà parus concernant l’AMEPI :

L’AMEPI : Stratégie de conquête ou neutralité désenchantée ?

L’exclusivité, un engagement pas sans conséquences

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 13:11

 

 

rencontres.jpg 

 

 

Une clientèle  qui s’ennuie a peut-être moins besoin

d’être stimulée que d’être retenue ?

 

 

Conserver, conserve !

 

Je l’avoue, j’espérais secrètement pouvoir profiter du désarroi provoqué par l’éventualité de la suppression du mandat d’exclusivité pour semer l’amorce d’une nouvelle relation entre le professionnel et son client et faire connaître des méthodes et des références nouvelles, originales, modernes et inattendues.

Une bonne frousse étant souvent plus efficace que les bons conseils, je comptais sur une défaite "novatrice" ; mais ce fût une victoire "conservatrice".

 

« Tant mieux », sur la forme, car garder ses idéaux est essentiel et le mandat d’exclusivité est notre idéal professionnel 

« Pas de chance », sur le fond ! Car pour le conservateur, rien n’est jamais possible dans un premier temps ni souvent d’ailleurs dans un deuxième…

Difficile de progresser quand tout ce qu’on vous demande est d’être le caméléon de la pensée commune ?

 

Pour le renouveau, il faudra donc attendre !

 

Plus on se défend, plus on renforce le doute.

 

Moins une revendication apparaît comme légitime, plus on cherche à l’établir par la force ; C’est humain, mais stratégiquement discutable. Il va nous falloir en conséquence en faire beaucoup, beaucoup plus si nous voulons réparer les dégâts qu’auront causés à notre légitimité ce mauvais procès.

 

Nous l’aurons tous constaté (sauf le conservateur, bien entendu), l’épisode du mandat exclusif renvoie à notre profession la manière dont elle se manque à elle-même – Une profession contrainte à se démontrer, démontre surtout qu'elle n'est plus une profession en accord avec son environnement. Les récents événements confirment indiscutablement qu’il existe à l’égard de l’agent immobilier un désabusement qui ne guérira que par un renouveau de participation et d’échanges avec son public.

Comme toute critique doit être très rapidement traduite en innovation, il semble urgent de nous mettre d’accord sur ce que  nous allons faire pour reconquérir cette confiance vacillante ?

Comment l’institution immobilière va-t-elle s’employer à revenir au plus proche du "mieux être" de ses clients ?

Choisir la voie du « Toujours plus » ou oser « Être différent » ?

  

Remettre un peu d’éthique dans cette époque en toc.

 

Le succès recueilli par les récentes publications de patrons d’agences et d’intervenants en immobilier tels que Jean-Michel de Boutselis, faisant références à la sagesse humaniste des anciens, démontrent une aspiration générale et profonde à redonner du sens à notre action.

Il n’est pas bon en effet que le progrès technologique se développe plus vite que l’art d’observer, d’interpréter et de réfléchir son environnement. Un opérateur immobilier qui ne sait plus interpréter son environnement perd ses repères, devient peu à peu étranger à lui-même et perd sa foi en son avenir.

Tous les développements technologiques s’accompagnent  invariablement d’une récession humaine aussi, plutôt que de nous mêler de sujets qui  dépassent nos compétences d’agents immobiliers, il serait sans doute préférable d’en revenir très vite au sens littéral de notre métier.

 

Il est une habitude, aujourd’hui trop répandue,  de croire que tout le monde peut prétendre à tout. Nous vivons une époque où l’on se figure qu’on pense dès qu’on emploie un mot nouveau. Aujourd’hui, tout ce qui fait du bruit est interprété comme favorable.  Soyons humbles, il  nous suffit juste de trouver notre place et de l’accepter.

Vouloir éviter l’inévitable en augmentant indéfiniment les qualités esthétiques et artificieuses de nos présentations n’est en réalité qu’une piqûre de morphine que nous nous injectons nous-mêmes pour fuir nos engagements en allant nous oublier dans des paradis informatiques; À ce jeu là, ne doutons pas que demain il faudra augmenter la dose ! Et, ensuite ?

 

 

ANTHROPO.jpg

 

Nos clients ne veulent plus "habiter" dans un monde fabriqué par les agents immobiliers.

 

On l’aura largement noté au cours de ces derniers mois, si chaque rencontre porte en germe l’équivalent d’un mandat simple ou d’un mandat exclusif. Le mandat exclusif demande à reconnaître en vous « Le partenaire idéal » – Celui qui saura reconnaître et traduire l’originalité et le caractère exclusif de sa propriété, or il est extrêmement difficile de transposer sur un bien la valeur imaginaire qui l’accompagne. L’agent immobilier, seul peut  y aider.

 

Nos sites stimulent davantage le plaisir que le désir.

 

Le mandat d’exclusivité, c’est tout sauf ce nivellement technologique que l’on nous sert quotidiennement à grand renfort d’auto-célébrations consanguines. Cette façon d’instrumentaliser les rêves à des fins économiques et de mécaniser les gestes nous éloigne de notre base et confirme notre inutilité. Qu’attendons-nous pour réagir ? Nous sommes dans une société où l’individu n’est pas fondamentalement passif, comme nous nous efforçons de le croire et de le faire croire afin de justifier de notre désengagement,  mais seulement "sollicité" comme un être passif. Il est peut-être temps de cesser de « servir la soupe » à nos web master, quelque soit leur génie, et de renouer avec notre propre excellence.

 

Le rôle de l’agent immobilier consiste avant tout à mettre en équivalence offre et recherche.

 

C'est-à-dire à " interpréter l’imaginaire" dans ce que l’un exprime et dans ce  que l’autre ressent.

Pour cela la logique et la technologie en sont souvent pour leurs frais car le sens, le devoir et le défi de la rencontre immobilière c’est avant tout : interpréter  et  traduire  l’imaginaire en solutions multiples.

 

Afficher des solutions, aussi esthétiques soient-elles, sans argument, n’a pas de sens ou plus exactement ne permet pas de prendre position, de s’engager et n’offre pas la possibilité de « conclure ».

 

La recherche d’un bien est souvent traitée par nos spécialistes du web comme un rêve irréalisable, une recherche désespérée de perfection. Ne pourrait-on continuer de la traduire par des approches imparfaites, accepter de s’en tenir à la progression d’une imperfection allusive, telle qu’explorer telle catégorie ou encore telle autre plutôt que de risquer d’aller nous briser brutalement contre la surbrillance artificieuse de leurs présentations ?

 

« Tout transposer ».

C’est ça le supplément d’âme de l’agent immobilier.

 

Être agent immobilier c’est avant tout savoir  porter son regard sur une propriété, s’y couler,  savoir la lire, puis la  traduire  dans les formes linguistiques appropriées à l’imaginaire de ses clients ; car l’interprétation diverse des mêmes mots par des individus aux mentalités dissemblables est souvent source de malentendus et d’échecs.

Une réponse immobilière ne prend du sens que par les interprétations  différentes que leur donne nos acheteurs. L’agent immobilier est celui qui peut transposer d’une manière "critique" (Au sens le plus large) une offre immobilière et  traduire son impression dans le dialogue  tenu par chacun de ses interlocuteurs.

La vraie valeur ajoutée du négociateur s’exprime, de ce fait, dans la part qu’il prend dans l’interprétation de la recherche et dans son style et sa personnalité car, en matière de découverte, l’interprète est souvent plus important que la recherche elle-même.

Être négociateur, c’est être un peu "artiste", car c’est véhiculer des émotions vers des solutions.

C’est être aussi un peu "anthropologue",  car l’anthropologie est une science dont le but premier est de répertorier, d’analyser et d’interpréter les différences.

Mettre en équivalence offre et recherche, ce n’est pas le travail de 10mn, d’une heure, c’est moins encore l’affaire d’une simple pression de boutons ; c’est le produit d’une vie de rencontres interpersonnelles traduites en une expérience professionnelle irremplaçable - La vôtre – dans laquelle vos aptitudes particulières, si hautement développées chez l’agent immobilier, que sont l’intuition, le ressenti, le feeling, le sentiment, vous fait souvent saisir « l’essence de la recherche » au-delà des éléments fournis.

 

Chaque solution immobilière correspond à une période, un moment, un état d’esprit ; la question qu’aucun ordinateur ne saura traiter est de savoir si l’on propose à son public quelque chose qui vise à le rendre plus heureux ou qui corresponde à la vérité exprimée ? Car un acheteur est toujours en retard sur sa recherche et quand il la rattrape il est tout étonné de constater qu’elle ne correspond plus ou pas à ce qu’il avait imaginé alors il nous quitte avec déception et parfois rancune.

Le connu est trop simple, il faut souvent oser aller au-delà du besoin. L’essentiel d’une recherche, n’est jamais exprimé. Le coup de cœur, cet espoir secret niché au cœur de chacune de nos rencontres immobilières, nous pousse à  aller à l’essentiel sans  savoir ou sans vouloir connaître le nom qu’il porte. La découverte du client n’est qu’une tentative d’explications d’une démarche de l’imaginaire  et la vente, les amis, c’est l’art de transformer l’imaginaire en solutions immobilières.

 

Nous sommes loin de l’omnipotence présumée des opérateurs géniaux des sites web – Nous sommes ici chez nous !!! 

 

Le talent du négociateur consiste donc à savoir soupeser les solutions disponibles sur la balance des désirs de son interlocuteur.

 

Une clientèle  qui s’ennuie, a peut-être moins besoin d’être stimulée que d’être retenue ?

 

Si décriées que soient les rencontres immobilières en agence, elles offrent l’occasion d’un contact humain sans équivalence avec le web.

La découverte par l’échange oral n’est pas apte à tout et ne peut traduire l’immensité de l’attente non exprimée mais elle évite les déconvenues crées par  des annonces immobilières "body buildées"  dont la réalité ne correspond  jamais à l’image qu’on s’en fait en les imaginant et qui renforcent les suspicions sur le réel avantage de continuer à faire confiance aux agents immobiliers.

 

Il est grand temps de miser sur l’éducation – Le hasard, de nos jours, est devenue beaucoup trop cher.  Pourquoi est-ce qu’en matière d’investissement web, une augmentation du budget de 500 euros  ne vous en fait-elle gagner que 20 ?  Probablement  parce que nos sites stimulent davantage le plaisir que le désir.

  

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ORAKLIO :

La découverte du client « en images » et en « Haute Fidélité »

 

Aujourd’hui, le nouveau consommateur d’immobilier refuse de plus en plus  de se soumettre aux procédures traditionnelles imposées jusqu’à lors  par les agences immobilières, telle que la découverte-client,   pour  finir étiqueté au fond de cette institution obscure  que l’on appelle : fichier.

L’époque a fabriqué un client "nouvelle génération" beaucoup moins discipliné que les agences ne veulent encore l’admettre.

Comment gérer ce nouveau client zappeur ?

Le temps imparti à la découverte s’est considérablement réduit avec l’émancipation de ce nouveau consommateur.

Comment  communiquer efficacement auprès de ces empressés que nous sommes tous devenus?

Comment utiliser au mieux le temps imparti à la découverte du client ?

 

Répondre à la versatilité croissante de la demande est devenu le nouveau défi de tous les intermédiaires immobiliers.

ORAKLIO vous propose une méthode originale – basée sur l’image et le Jeu.

Rapide, ludique et très efficace, elle objectivera rapidement et facilement les attentes de votre interlocuteur et vous permettra de lui apporter des solutions immobilières en parfaite cohérence avec ses besoins et son mode de vie qui le mettront  en confiance et encourageront ses décisions d’achat.

 

Les solutions nouvelles sont à portée de nos yeux. Une offre immobilière alternative existe. Il convient maintenant de la rendre visible et désirable.

 

Découvrez ici la présentation de l’un de ces outils « LE REMUE-MÉNINGES »

  Image312

 

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 20:50

 

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Faut-il confier notre sort

à nos seuls "apprentis-sorciers" du web ?

 

  

Il est indispensable de comprendre que la débauche d’artifices commerciaux destinée à maintenir sous oxygène un public davantage séduit par un dynamisme commercial que par la seule séduction d’une offre où l’on privilégie l’esthétique sur la pertinence, finira par éloigner non seulement le public le moins favorisé mais également les autres catégories économiques et sociales.

 

Le concepteur informatique n’a souvent pas la maturité qui correspond à ses moyens intellectuels et à ses connaissances techniques. Son capital de connaissances en stratégies et sciences humaines est souvent proche du découvert chronique.

 

Si l’on peut comprendre, qu’après nos austères mises en scène, le moindre nouveau gadget soit salué par notre corporation par un battage médiatique confondant, nous ne pouvons plus continuer à laisser les coudées franches aux industries du divertissement sans risquer d’y perdre notre identité  d’intermédiaire hautement qualifié et incontournable.

 

L’action immobilière n’est pas une simple opération publicitaire. Le « site personnel » ne va changer à lui tout seul le destin des agents immobiliers.

Le site personnel, faute d’avoir été suffisamment réfléchi et d’avoir su  intégrer des apports extérieurs éclairés, risque fort d’être, pour un bon nombre de nos clients, l’avant-projet d’une déception annoncée que nos négociateurs devront affronter seuls sur le terrain, car tenter de convertir l’insignifiance d’un logement en événement capital en le bardant d’une attractivité visuelle artificielle, en vendant une minute de célébrité contre la promesse d’une exclusivité est un marché fait avec le diable à propos duquel il conviendrait de garder une vigilance critique et dont il faudra à terme corriger les excès.

 

tout-peut-empirer.jpg 

Un site réservé au luxe ?

 

 « Ce n’est pas pour moi » !

Ainsi penseront sans doute les nombreuses personnes qui n’oseront pas fréquenter des lieux de diffusions souvent perçus comme des sanctuaires impénétrables où, à peine en a-t-on franchi le seuil, qu’on a l’impression d’y être entré comme par effraction ou par imposture.

« Ici, on peut admirer mais pas toucher »!

Tant mieux. On n’est pas là pour acheter, on est là juste pour dévorer du regard.

Internet ne fait que déguiser la banalité en projet.  Il en va de l’offre immobilière comme de la Redoute ; ça a toujours l’air mieux dans les catalogues…et après, on fait quoi ?

Nos expériences culinaires de ces Fêtes de fin d’année l’attestent : L’image sur le livre de cuisine ne correspond jamais au résultat final. On l’a tous expérimenté avec déception et parfois même avec rancœur : « Remboursez » !!!

 

Où s’arrêtera-t-on dans cette course sans fin ?

On finit toujours par cesser de s’étonner devant un miracle constant. "Trop", fini immanquablement par appauvrir l’intérêt.

Comme on s’est emballés on déchante. L’objet nouveau  s’intègre  vite dans la panoplie des choses usuelles. Et, après ? L’exaltation d’un moment renforcera au contraire la méfiance du consommateur.

 

La communication est un art à ne pas mettre entre toutes les mains, nos gentils spécialistes, à force d’encens, vont bientôt avoir des têtes tellement gonflées qu’elles devraient bien finir par exploser.

En communication, le plus compliqué ce n’est pas la technique ou le message -  C’est le client.

Il conviendrait désormais de les inviter à  plancher plutôt sur « une esthétique de la relation », plutôt que sur « une esthétique de la forme ». Et, plutôt que de nous polariser sur la forme à donner à l’information, si nous nous occupions de structurer la façon dont nous la faisons circuler jusqu’à nos clients ? Il conviendrait maintenant d’encadrer nos collaborateurs et de cesser de les encourager au sabotage de notre profession.

 

Il est à craindre qu’à force de parler la langue des autres, nous ayons fini par oublier la notre.

Lorsque l’on finit par s’occuper davantage de ce que l’on paraît, plutôt que de ce que l’on est, c’est qu’on a perdu le sens de qui l’on est. Nous sommes des professionnels de l’immobilier, non des spécialistes du  voyeurisme ou de l’exhibitionnisme.

Sans doute existe-t-il des moyens de passer, sans risquer de couper nous-mêmes la branche qui nous porte, de l’affichage morne et ennuyeux de ces récentes années à une communication qui mettrait en valeur notre profession plutôt que le contraire.

 

Les solutions nouvelles sont à portée de nos yeux. Une offre immobilière alternative existe. Il conviendrait maintenant de la rendre visible et désirable.

Hédy MECHERY

 

Note de l’auteur : Ce billet, comme tous ceux de l’auteur sont exclusivement réservés aux lecteurs équipés d’un nez rouge et d’un dictionnaire du Second degré. Tout accident  consécutif à la lecture de ce billet sans les  équipements précités  ne saurait engager la responsabilité de l’auteur.

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 20:34

placard-2.jpg 

Faire cesser « l’entre-soi »  Un défi à relever pour 2012.

 

 

Il y a peu de temps, je cherchais un espace virtuel propre à défendre l’expérience du "professionnel de terrain" en tant que pratique évolutive et créative ; une plate-forme capable d’inventer des situations de rencontres pluridisciplinaires et apte à offrir à ses visiteurs le moyen de devenir les protagonistes actifs des changements qui se préparent et  qui devront s’accomplir avec et par eux.

 

J’espérais donc trouver des pratiques et des réflexions éclairées  qui, face aux problèmes de la cherté croissante du quotidien et des nouveaux comportements d’achats, pourraient créer la distance  d’analyse nécessaire et renforcer la réflexion.

Je souhaitais trouver un espace où l’on respectait les inspirations de chacun, où on lui redonnait du souffle, où l’on y rencontrait des gens bardés de diplômes, des sociologues, des philosophes, linguistes, anthropologues, chercheurs, tous reliés par le même souci : Mieux comprendre l’immobilier et cet attachement tellement particulier qu’on le définissait comme étant notre troisième peau.

Malheureusement en immobilier comme ailleurs, la grande faiblesse de nos organisations réside dans la surestimation extravagante de ce qui est connu par rapport à tout ce qui reste à savoir.

L’esprit de concurrence, plutôt que celui de compétition, fait oublier qu’une communauté ne peut longtemps se suffire à elle-même et ne peut véritablement se développer qu’avec des personnes venant d’horizons différents. Car rester sur une seule opinion, généralement simple écho de l'opinion commune du groupe, c'est-à-dire  rester dans le " connu " mille fois rabâché, ne peut répondre aux enjeux nouveaux.

Seule l’érudition agrandit le champ de l’expérience et l’expérience est la base –même du talent de négociateur.

 

« Humilité, doute et remise en question » pourrait bien être le nouveau slogan porteur des valeurs de l’immobilier 2012 ?

 

Les organisations immobilières en titre semblent préférer une logique du résultat immédiat à celle d’élaborer des moments d’échanges transversaux ailleurs que dans le seul espace consacré à leurs seules organisations et se montrent plus soucieuses d’être toujours un peu plus « quelqu’un qui compte»  que de chercher à être « plusieurs ».

Méconnaître les échanges transversaux, c’est réduire à terme le potentiel d’expression de son organisation.

Une communauté ne peut longtemps se suffire à elle-même. Elle ne peut se développer qu’avec des personnes venant d’horizons différents. C’est toujours de leur isolement que meurent les  organisations.

 

FACEBOOK m’a été indiqué comme étant une réponse "en germe", à une émancipation souhaitée par un grand nombre d’acteurs professionnels issus de "chapelles" différentes et désireux de se rencontrer spontanément en dehors de tout cadre institué.

 

La recherche est souvent pleine de désillusions  et je dois reconnaître que ma première impression fût très mitigée.

 

Il me sembla très vite que, pour être admis à soumettre et à partager des idées nouvelles sur FACEBOOK, il fallait se faire admettre dans des communautés d’opinions consanguines,  passer son temps à "s’oscariser" mutuellement à grands renforts d’applaudissements réciproques. Partager avec assiduité l’apologie de l’insignifiant et du minuscule.  Participer à toutes les "courtis-âneries" en vogue avec les courtisans des courtisans des courtisans. Lol  :)  et surtout à ne pas lésiner  sur le cirage si vous vouliez y brillez ou y faire reluire.

Bref : Entrer dans FACEBOOK,  c’était se condamner à vie aux « bravos forcés ». C’était accepter d’entrer dans un lieu de complaisances et de compromissions, où l’abus d’encens finissait par gâter même les cervelles les mieux préparées. Je ne cite personne ; Je n’ai pas les moyens de mes procès.

 

Je souffre pour ma part d’un déficit de complaisance chronique qui rend d’ailleurs ma fréquentation particulièrement anxiogène pour certains et je ne me sentais pas prêt à payer ce prix pour avoir de nouveaux  « amis ».

Cependant, l’amour-propre étant mauvais conseiller et l’indifférence difficile à porter et professionnellement suicidaire, je décidai pourtant de m’adapter aux rythmes du moment.

Ce sont souvent les relations inter - personnelles qui bloquent l’évolution et la créativité. Les hommes s’opposent souvent à  des projets stimulants et créatifs simplement  parce qu’ils ont été proposé par des personnes qu’ils n’aiment pas ou qu’ils ne comprennent pas.

 

Puisque exclure l’autre, c’est risquer de s’exclure soi-même du progrès,

j’ai chaussé mon nez rouge, j’ai pris mon dictionnaire du second degré et j’y suis allé !  J’ai mis les "pieds dans le débat". Parfois je m’y suis fait tailler des croupières. Mon propos y a été souvent jugé divergent, détergent, blasphématoire ou populiste. J’y ai craint le bannissement, l’ex communion, voire les représailles. 

Mais j’y ai aussi rencontré des gens merveilleux, passionnants, passionnés et généreux et des "penseurs" aux talent insuffisamment employés, prêts à tous moment à passer du « à quoi bon » au « Pourquoi pas ». Prêts à  faire place à la diversité et à la nouveauté, à accueillir le changement ; faire de la création une ambition de tous les jours, de l’invention une exigence, du nouveau une nécessité. Qui ont compris que tout refus d’évolution aggravera notre isolement et creusera un fossé entre les consommateurs et notre institution.

À tous ceux que j’ai croisés, que j’ai lus, qui m’ont lu, j’adresse mes meilleurs vœux pour l’année 2012 et,  puisque les organisations immobilières affirment manquer d’espace et de temps pour mener des projets qui iraient au-delà de la simple communication de leur programmation personnelle, cela-même alors que  la relation avec le client est encore pensée par les Agents Immobiliers comme l’aboutissement et parfois même le sens ultime de leur profession, j’aimerais former le vœu  de la construction d’une plate-forme dédiée à l’immobilier  mobilisant tous les acteurs désireux d’apporter et d’accueillir des accompagnements réactualisés dont nous serions ensemble les cobénéficiaires.

 

Il nous appartient, à nous professionnels,  de favoriser l’accès à tous les services et solutions qui pourraient s’inscrire  dans les parcours de chacun de nos clients, au plus proche de ses problématiques de vie, en augmentant le choix des solutions disponibles.

Ne laissons pas retomber l’enthousiasme né de notre récente mobilisation mais donnons lui un objet nouveau.

Ne faisons pas de l’accompagnement immobilier un terminus mais une suite passionnante de  correspondances dans lesquelles viendront s’incarner sur le terrain collectif l’expérience intime de chacun et où chacun se rendra compte que sa problématique personnelle résonne aussi chez les autres ; où chacun se rendra compte que chacune de nos vies concerne le monde qui nous constitue.

 

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Bonne année à tous et à toutes.

 

Hédy MECHERY

 

 

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 10:54

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Un outil, point d’équilibre entre nos différences, voire nos incompatibilités.

 

Est-ce que le mandat d’exclusivité peut changer à lui tout seul le destin des agents immobiliers ?

Dans la théorie, c’est probable car c’est un moyen efficace de se dégager du clonage que constitue l’offre immobilière ordinaire.


Mais avant tout, l’exclusivité n’est-ce pas l’idéal de notre profession ?

 

L’exclusivité est un avantage supérieur à tous les outils de promotion. Or, on n’échange pas un idéal contre quelque gadget informatique que ce soit. On n’échange pas les « faveurs » du client, en échange de bons procédés informatiques. Offrir chaque jour un feu d’artifice ne remplacera jamais l’exclusivité. Faute de méconnaître nos propres talents, devrons-nous nous contenter de carottes ?

Etre reconnu, c’est savoir fixer son prix. Quel est le nôtre ?

 

L’exclusivité, c’est plus qu’une simple opération publicitaire.

A la bourse aux solutions informatiques, c’est l’encombrement, c’est devenu indiscernable.

On me permettra de ne pas me taire devant les outrances auxquelles cette "webmania" risque de nous conduire.

Sommes-nous de meilleurs professionnels parce que nous achetons à nos clients de quoi jouer sans nous ? Après cette alerte, allons-nous résumer la reconquête de nos prérogatives à un petit lifting informatique ? Est-il aussi urgent de solliciter les grands noms de la chirurgie esthétique informatique pour nous refaire un petit ravalement de façade et une virginité ?

Notre reconquête ne consiste-t-elle qu’à échanger un message d’espoir contre deux messages de désespoir.

Cher, pas cher, trop cher, pas assez cher mon fils !

Pas besoin d’être riche pour être original. Il ne faut jamais se satisfaire de l’ordinaire quand on pense avoir droit à l’exception. Rien ne prédispose davantage au conformisme et à la médiocrité que le manque d’imagination. Soyons donc imaginatifs et courageux.

Nous perdons notre énergie à jeter des ponts entre ce qui est et ce qui devrait être. Nous nous perdons en contradictions et en conflits qui nous affaiblissent. Il est nuisible au développement de notre institution d’opposer des écoles de pensée et plus encore d’imposer l’exclusion de l’une ou de l’autre.

Quelque soit l’outil qui sera retenu ; il ne sera pas suffisant de se projeter sur la toile sans un projet de réalisation réaliste et "réalisable" car les idées trop exigeantes conduisent souvent à ne rien faire.

Plutôt que de se creuser les méninges pour trouver des idées originales, saisissons-nous de nos problèmes de fond.

Ce qui fait un problème d’un problème c’est de contenir une contradiction. Nos contradictions sont identitaires et tribales. Ecartelé entre la puissance du groupe et l’idéal de sa spécificité, le monde immobilier cherche à trouver une solution à cette apparente contradiction. Cependant, essayer coûte que coûte de n’être « qu’un », c’est au contraire vouloir ignorer nos contradictions, alors qu’en les exprimant, nous nous porterions beaucoup mieux.

Comme dans la vie, les contraintes coexistent partout, dans les organisations, comme dans les échanges entre individus. La contradiction existe au cœur de la plus petite unité d’énergie et il est souvent plus facile de se priver de ce à quoi l’on aspire plutôt que de supporter quelqu’un qu’on n’aime pas. Beaucoup de projets intéressants ont été abandonné parce que celui qui les proposait ne plaisait pas. On n’abandonne pas ses spécificités, ses convictions, son identité, même pour un intérêt supérieur. Nous voulons bien accepter le changement mais conserver nos principes.


La réussite du projet en cours tient donc moins à unir

qu’à "ajuster".

 

Cet outil que nous recherchons à l’extérieur de nous, nous l’avons déjà inventé ; Un outil désinvesti de tous particularismes. Un outil aux états de service irréprochables, susceptible de recréer autour de lui le consensus perdu. Un outil qui tente de proposer une solution à nos apparentes contradictions.  Nous avons déjà créé l’outil idéal au service de tous ceux qui veulent bien échanger leurs exclusivités mais qui veulent garder leur âme. Un outil qui exprime et conjugue avec neutralité notre cohésion autour d’un même professionnalisme contenu dans le choix de l’exclusivité en tant qu’idéal professionnel et à forte différenciation commerciale. Un outil qui nous rendra meilleurs encore sans être  de nous être infidèles. Un outil qui veille au bon dosage entre efficacité et équité.

 

L’enjeu de notre reconquête consiste à « ajuster » nos intégrités, nos positions particulières et nos spécificités, voire nos concurrences frontales sur des règles tacites en perpétuelle évolution. Cet outil me semble être le point d’équilibre idéal entre nos différences, voire nos incompatibilités. Il offre la neutralité indispensable à notre unification.  Qu’en pensez-vous ?


 

La meilleure façon de "gagner" des mandats EXCLUSIFS, n’est-ce pas encore d’offrir UN SERVICE VRAIMENT EXCLUSIF ?

Il importe de rétablir rapidement cette vérité si nous voulons survivre et de renforcer l’image identitaire et groupale de notre profession et si nous voulons contrecarrer les grandes vulnérabilités à venir !

 

Si de telles convictions peuvent sembler utopiques, délirantes ou simplement trop ambitieuses, le sont-elles vraiment ou n’est-ce que notre peu de confiance en nous qui nous les fait percevoir ainsi ?

Vous n’avez rien à inventer, vous avez  juste à le permettre !


 

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 10:51

 

TOUR OPERATOR

 

Devenez « Tour-operator » en immobilier – Un immobilier d’avenir.

 

Il va y avoir bientôt des  laissés-pour-compte dans les premiers rangs de notre illustre corporation.

Il y a toujours eu des victimes du changement et du progrès : Les canuts lyonnais, les cochers de fiacres, les fabricants de soutanes, les allumeurs de réverbères et maintenant, les agents immobiliers de « Papa ». (Je peux me permettre, j’en suis un…) !

 

En tant qu’ interpellant en immobilier, j’aimerais éviter à bon nombre d’entre vous une reconversion de carrière trop brutale, faute d’un métier devenu sans avenir, semblable aux destins qu’ont connus les maréchaux-ferrants et tant d’autres petits métiers, victimes imprévisibles et parfois fulgurantes de la modernité.

 

Entre nous, confrères, c’était devenu pas facile de continuer à "faire le beau" dans une société qui regarde monter du fond des maternelles les prochaines étoiles de la modernité immobilière.

C’était devenu pas facile d’avoir la trouille d’apparaître « ringards », cette panique  moite qui vous obligeait à vous agiter sans arrêt pour avoir l’air « dans le coup », « neuf » et original. (Ceux qui, comme moi, savent de quoi je parle, sauront ce que je veux dire) !

Le "vieux" se porte mal dans une société qui n’aime que le neuf, le nouveau et le moderne. Il ya la France qui gagne, qui investit, qui réussit et l’autre qui est vieille et nulle, comme dirait notre Président.

Finie, la condescendance hautaine des agences traditionnelles. En dépit de leur volonté d’afficher une allure « bon enfant », elles découragent aujourd’hui par leur monotonie et finissent d’agonir dans des rituels obsessionnels et dépassés et mille et mille fois ressassés.

J’aimerais vous épargner ce terrible vertige du professionnel tout à coup délesté de son habit de lumière, qui subit, en ces jours tourmentés plus, une désorientation foudroyante, qu’un désenchantement déçu. Ne t’accroche pas confrère, à ce qui ne s’accroche pas à toi.

Je sais, oh combien, cette nouvelle approche du métier qui pousse à tout évaluer sous l'angle du plaisir, cette sollicitation constante au superficiel qui rejette dans la honte ou le malaise tous ceux qui n'y souscrivent pas et qui vous était devenue exténuante, avec ce sentiment épuisant que, quoique l’on fasse, on sera toujours déphasé, décalé, en retard.

 

La remise en question du mandat d’exclusivité a plus sûrement sonné le glas d’un modèle sociologique ou anthropologique, que celui d’un modèle purement économique. Voyez, comme nos jeunes successeurs s’empressent déjà d’inventer de nouveaux modèles.

 

Le mandat exclusif, temple jusqu’à lors inviolé, vient de céder la place    à ces nouveaux « tour-operators  » de l’immobilier.

Notre amour-propre nous engage parfois à nous tromper sur nous-mêmes et il faut savoir reconsidérer ses convictions, même les plus fondamentales, pour  capter tout de suite, vite et sur le vif, ce qui est en train de se faire. Ne vouloir se liguer qu’avec ceux qu’on approuve en tout, c’est illusoire et fanatique. Le passé était aux vertueux, le présent est aux mobiles ; Que chacun assume ses choix, mais une chose est sûre : on ne reviendra pas en arrière et tous nos impératifs et nos mouvements de manches n’y changeront rien. Quant à nos velléités, toutes temporaires, de professionnaliser une énième fois notre profession, ce n’est que l’avant-projet aux allures de représailles d’une nouvelle déception annoncée.

 

Le talent de ces nouveaux venus n’est pas tant d’arriver avec des idées neuves, mais d’ "interpréter" les besoins insatisfaits qui nous entourent. Et du talent, ça ils en ont ! Ils fournissent à tous ces humiliés, oubliés au fond des fichiers de nos agences, la revanche qu’ils attendaient : Considération, valorisation, disponibilité immédiate. Avec eux, notre client retrouve un peu de son libre-arbitre.

Leur génie c’est de sentir que dans notre société de grandes solitudes, la pire des menaces c’est d’être négligé, déconsidéré ou nié. Ils ont compris que c’est avec des hochets que l’on gouverne les hommes et non plus avec des postures. Le gadget mène le monde et le monde aujourd’hui c’est l’internet. Ils ont compris que le nouvel enjeu de notre profession consiste à étonner constamment un client de plus en plus vite blasé.

Ils ont compris que vendre ou acheter c’est avant tout chercher à se démarquer des autres ; c’est faire goûter à ses voisins le délicieux sentiment de sa différence et de sa modernité.

Aujourd’hui on achète et on vend pour son plaisir et pour son image. On troque ses espérances contre des apparences. On achète des maisons qui servent à mentir et à se mentir. T’es plus dans l’coup Papa !  Le zapping, c’est la revanche des humiliés.

Alors, la génération nouvelle des Florian MAS et des Cyril MAUREL organise déjà pour vos clients un grand voyage au pays de la célébrité. Un voyage social hors de leur classe.Nous sommes à mille lieues de nos austères mises en scènes. Ils apportent un sens du « fun » que nos structures, figées dans leurs rites, avaient oubliées depuis longtemps.

Dans ces nouveaux espaces de communication, on respecte votre inspiration ; on ne donne pas de conseils. On n’est pas obligés de jouer à être un autre ni à soigner ses apparences pour faire bonne figure dans le spectacle de la performance.

On y a compris que les seules informations qui puissent influencer la décision d’un client sont celles qu’il découvre lui-même et qu’il s’approprie - L’agent immobilier n’y est rien de plus qu’un facteur et il y a gagné la modestie en plus : Tous deux apportent des informations, mais l’un se les approprie, alors que l’autre les glisse discrètement dans la boîte. Respecte les  autres. Donne-leur ce qu’ils veulent, et certains, peut-être, voudront ce que tu souhaites leur donner. En fait, nos successeurs ont simplement choisi de faire ce que les anciens ne savent pas faire.

 

Sommes-nous devenus lâches au point de ne plus accepter le risque ou avons-nous perdu le contact avec le monde réel ?

Quittons nos mines soucieuses et compassées ; retrouvons l’habitude du sourire qui peut refaire notre image. Il est temps de reconnaître, pour notre compréhension du futur, que notre relation avec notre base sera bien plus importante qu’un combat reposant sur la seule auto-satisfaction et sur notre image.

Ouvrons-nous, étonnons-nous ; S’étonner, c’est progresser dans l’intelligence, c’est regarder plus loin, c’est regarder plus tôt. C’est une politesse envers le monde. C’est accepter que le consommateur veuille de moins en moins suivre les règles traditionnelles et rentrer dans le moule que nous persistons à lui tendre. Il est urgent que nous quittions notre "position haute" qui nous classe paradoxalement et depuis trop longtemps au niveau zéro de la satisfaction de nos clients.

 

Pour ma part, je ne suis pas encore arrivé à un âge où on ne compte plus sur ses projets. Et votre dernier projet, Cyril et Florian, de faire vivre à l’internaute une expérience d’achat aussi qualitative qu’en boutique de luxe est passionnant. Cependant Internet ne remplacera jamais les conseils d’un vendeur et ne saurait se limiter à des visuels de haute qualité (zoom, 3D) ou un design unique ; l’expérience d’achat passe par une certaine richesse de contenu, une navigation aisée (internet, sans interprète, c’est plus jouable), des informations « produits » très détaillées, ainsi que des services d’assistance facilement accessibles. L’objectif est « d’éduquer » l’internaute en apportant un maximum d’informations « produits », mais surtout une dimension émotionnelle à l’acte d’achat, élément difficile à retranscrire sur internet. Il est également important de raconter une histoire au client en quête d’informations (savoir-faire, histoire, valeurs de la maison). Pas si simple de jouer les « apprentis sorciers ». Simplifier, n’est pas faire simple. J’ai acquis un peu d’expérience dans ces domaines et je serais ravi de la partager avec vous. (Fin du message personnel).

 

Pour clore : Il y a peu de différence entre un agent immobilier et un autre mais c’est cette différence qui fera votre différence.

 

Inspirez, décidez !

 

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 17:03

QUITTE OU REDOUBLE- image seule

 

QUITTE OU REDOUBLE !

 

Les âmes pieuses peuvent se calmer : Notre "mandat-fétiche", grâce à la détermination et à la coalition de l’ensemble de notre profession continue d’exister. Bravo !

 

Pourtant, il est fort à parier, que la divinisation hystérique du mandat d’exclusivité n’était que l’arbre qui cachait la forêt. Nous apprendrons bientôt que c’était finalement plus grave.

 

Confondre l’institution immobilière dans son entier avec l’abandon du mandat d’exclusivité, c’est renoncer à l’une parce qu’on craint de perdre l’autre.

 

S’il est fondamental de chercher les causes d’une situation, il est malheureusement très fréquent d’en inventer.

Apprendre à transformer une erreur en expérience, plutôt que de se réunir en colloques pour maintenir une situation, pourrait être pourtant un beau défi à soumettre à notre inventivité.

Car, en définitive, la seule question qui mérite que tous nos stratèges, souvent trop occupés à aliéner nos enthousiasmes sous un corset de chiffres et de statistiques, penchent leurs fronts bombés, c’est :

 

En quoi sommes-nous perçus par nos clients comme véritablement utiles ?

 

La moindre attention aux besoins de nos clients nous ferait comprendre nos priorités. Le grand pas consisterait à nous mettre au diapason de nos clients - Notre client, prétexte et grand ignoré de nos débats.

 

Être perçu comme utile, c’est  être en mesure d’offrir à son client quelque chose qu’il ne peut pas faire lui-même ou avec beaucoup de difficultés, de risques d’insuccès ou de déceptions – Quelque chose qui ait pour lui une valeur manifeste dont l’indiscutable utilité en  légitimera l’attrait et…les honoraires. J’ai, pour ma part une réponse encore jamais envisagée à cette question- Et vous ?

 

Aujourd’hui, alors que nous voici prêts à signer « le Manifeste d’une nouvelle génération de la pratique immobilière » accompagné du nouveau « kit » des formations diplômantes du petit négociateur immobilier (Noël approche, un cadeau à ne pas manquer), nous  faisons imprudemment, de nos collaborateurs, les "victimes expiatoires" de nos propres aveuglements et de nos indulgences coupables. Nous faisons porter notre "faute" à des négociateurs prétendument inefficaces, désagréables, méprisants, aux connaissances indigentes et n’ayant, pour beaucoup, qu’une connaissance approximative du français et, afin de tourner au plus vite cette page difficile de notre histoire, nous sommes prêts à nous engager à en faire, grâce à quelques diplômes décernés en interne, des agrégés en Droit ou en Philosophie sociale.

On peut légitimement se demander s’il est bien urgent ou opportun de  former nos collaborateurs à une ignorance savante habillée d’un faux clinquant inutile si ce n’est pas juste pour faire face à une situation embarrassante ?

En supposant, dans une naïveté due à un mélange de prétention et de méthode Coué, que nous puissions tromper quelqu’un et même que quelqu’un pourrait se fier à nos apparences et promesses, quel en serait le bénéfice ?

L’enjeu en est si peu intéressant, qu’aucun projet sérieux n’a encore véritablement émergé de ce mouvement.

Pourquoi l’essentiel devrait-il toujours venir à l’esprit de manière répressive ? Dispensons-nous de mettre en place une machinerie technique et d’imposer des acquisitions trop complexes.

 

Hé oui, pauvre négociateur ! Ce n’est pas ce qui va te sortir de ta confusion et tes inquiétudes du moment ! Fabriquer des vendeurs sans enthousiasme, par les temps qui courent, n’est pas sans conséquences. L’immobilier, on y entre de plus en plus facilement mais on en sort de plus en plus vite.

Encore deux ans de ce traitement et la race sera définitivement éteinte.

Partout on se bat pour la survie des éléphants, des ours et des baleines et sous nos yeux, dans notre pays, une espèce entière s’éteint. Mobilisons-nous pour la préservation de nos collaborateurs !

 

Dans les organisations, où l’on te recrute « à la commission », on ne te parle plus que de "se dépasser" : n’est-il pas inévitable qu’on finisse par se faire des queues de poissons ? La pression du résultat, augmentée par la situation économique du moment t’amène à faire feu de tout bois : ne faudrait-il pas être fou pour se dépenser plus en explications ? Voilà maintenant qu’on te demande, pour avoir l’air compétent et intelligent, d’accrocher un diplôme dans ton bureau ?

 

À une époque où des gens bardés de diplômes végètent et où des ignares opportunistes réussissent. Où, un Stéphane PLAZZA, l’homme sandwich de la maison ERA, passe pour un modèle d’élégance spirituelle et une Valérie DAMIDOT qui vandalise des appartements avec ses décorations "carnaval" bise avec tout le show-biz on peut douter de l’urgence ou de la pertinence d’un diplôme ?

L’époque est aux "touche à tout". Alors, les diplômes, mon bon Monsieur ??? Ou peut-être… celui d’opportuniste ?

 

Et puis nous le savons tous !  L’intelligence, le talent et l’efficacité ne sont pas affaires de diplômes, ça peut aller avec mais c’est loin d’être l’élément essentiel.

Il est possible que je n’aie pas saisi la situation, mais il me semble que nous nous sommes mis dans une situation qui va nous demander beaucoup d’adresse et d’humilité. On nous a mis à la porte de chez nous et les clés sont restées à l’intérieur. Si nous ne nous battons pas, la note du serrurier sera salée (Ceux qui ont déjà eu recours au service d’un serrurier le confirmeront). Je le redis, ici encore : Ne nous montrons pas trop zélés à proposer des médiations, le zèle ne nous vaudra pas le respect et nous rendra faciles à exploiter. Ne nous mettons pas en position de quitter la table des négociations les mains vides : « Qui dîne avec les grands, les quittera avec la faim »

 

Alors, les diplômes ? Soyons humbles : Nos clients ne nous estiment qu’en fonction de notre utilité et non de notre valeur. Le travail méconnu n’intéresse personne et la respectabilité nécessite d’avoir un portefeuille bien garni ; ce n’est le cas de personne aujourd’hui.

 

Nos diplômes ? Nos clients s’en moquent, c’est la sincérité qui compte. L’ignorance est mieux acceptée qu’un savoir affecté et suscite plus de sympathies. Cessons d’être des professeurs soyons des incitateurs. Faisons de notre mieux et peut-être que nos clients aimeront ça. Le négociateur le plus simple qui a de la passion persuade toujours mieux que le plus savant qui n’en a pas ; tous les dirigeants savent cela et l’encouragent.

Une compétence qui cherche à se démontrer n’est que la reconnaissance d’une incompétence. La compétence n’a pas à se démontrer, elle est ou elle n’est pas et la sanction en est immédiate. Nous sommes la seule profession qui accepte de soumettre sa rémunération, non à son travail de chaque jour, mais au seul résultat obtenu par son travail, alors, trêve d’hypocrisies !!

Que nos politiques montrent l’exemple et s’appliquent à eux-mêmes leurs prescriptions. À quand le diplôme, plôme, plôme  de Secrétariat d’état ?

 

L’avenir de notre profession se fonde sur notre perception réaliste du présent. Vous savez là où vous êtes bon, à vous de créer les opportunités.

 

 

Note de l’auteur : Ce billet, comme tous ceux de l’auteur sont exclusivement réservés aux lecteurs équipés d’un nez rouge et d’un dictionnaire du Second degré. Tout accident  consécutif à la lecture de ce billet sans les  équipements précités  ne saurait engager la responsabilité de l’auteur.
 

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 19:40

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CE FÛT UN BEL ENTERREMENT.

Tout le gratin était là…

 

Cette fois, ça y est ! Finie la grande époque de l’immobilier.

Il y a un moment déjà que l’agonie avait commencé. Nous n’avons pas voulu voir, qu’autour de nous, d’innombrables symptômes annonçaient la catastrophe prochaine et pourtant, depuis quelques années, ça n’en finit pas de saigner. De longs cortèges de couronnes mortuaires défilent chaque jour sous nos yeux indifférents jusqu’à ce jour où, incrédules, nous découvrons l’atroce réalité :

 

« LA FIN DU MANDAT D’EXCLUSIVITÉ ».

 

Le corbillard s’avance lentement. L’interminable défilé passe devant les couronnes mortuaires. Ici on lit : « A notre cher disparu ».Les agents immobiliers reconnaissants. Là : « Merci pour tout ce qu’il fît pour nous».Les adhérents AMEPI reconnaissants. Ou, là encore : « Souvenir éternel »Les adhérents du Rotary Club de Vignacourt en Lambraisy…

 

Aujourd’hui, on enterre le MANDAT D’EXCLUSIVITÉ.

Et partout, aux fenêtres, les agents immobiliers font exploser leur tristesse. Nos leaders charismatiques (un leader est toujours charismatique) - héros fatigués, les yeux cernés, le teint blême à passer leurs nuits à nous exhorter à prendre le maquis, à former des commandos-suicide, à monter à l’assaut du ministère, à organiser des écoutes clandestines sur Facebook pour donner un peu d’épique à une action si mollement mobilisatrice. « Allo, les A.I parlent aux A.I. Où en est le score ? 5000 ? Super » ! C’est donc ça, être agent immobilier ? Avec un peu plus de temps, on pourrait organiser des championnats pour améliorer notre temps ou le nombre d’inscrits ? Çà attirerait du monde.

 

Vous pouvez pleurer pauvres écervelés. Esclaves du futile et de l’apparence ; aujourd’hui, ce sont vos belles années que l’on mène au tombeau. L’agent immobilier de Papa a rejoint la collection du Musée GREVIN. La vieille veste "moutarde" à fini à la poubelle ou dans un lot à destination du Padjekistan (Cherchez pas, ça n’existe pas).

 

Voila, il faut savoir affronter le pire. Il est là, le lugubre cortège. Nous l’envisagions si loin et déjà, il est là.

Une grande nouvelle, cependant : Nos Hauts Responsables ont fini par trancher à l’unanimité d’une question de la plus haute importance (Une fois n’est pas coutume) : Après avoir été blanche, rouge ou or, l’écharpe sera définitivement noire. Bravo !!

 

Frédéric L’Orfèvre, Notre ministre Désintégrateur et d’Inutilité Publique, invité à un hallali pour porter un "coup de grâce" de dernière minute,  s’est excusé mais a offert une très belle gerbe.  Remarquez, que je n’ai pas dit qu’il s’était offert une très belle "gerbe" sur notre profession.

Le Président de la FNAIM dans le monde (je ne résiste pas à ce mauvais calembour) a prononcé une vibrante oraison qui a tiré des larmes à la profession toute entière. Quelques "rois du pétrole" grassouillets ont applaudit sous le regard réprobateur de quelques faces de carême rabat-joies, prêts à réinstaurer, dans nos rangs hagards, désorganisés, éparpillés, l’esprit de sérieux qui sied à la circonstance, guettant l’occasion de tenter une O.P.A sur ces « incapables de nous défendre » qui nous représentent. Ils distillent déjà leur venin, prêts à utiliser nos rancœurs, nos jalousies et nos frustrations pour lancer des charges belliqueuses contre l’inertie et la crédulité vaselinée de ceux qui ont laissé survenir cette fin inacceptable.

Ils sont là, trépignant d’impatience et déterminés à s’attribuer le pouvoir et le devoir de réinterpréter, d’administrer notre "belle institution" au nom du bien commun et à rétablir une organisation puissante et potentiellement répressive.

Constitutions de groupes "politiques", divisions, guerres et scissions deviennent inéluctables. Tôt ou tard le verbe se fait chair, on sort les étendards et la chair saigne. Décidemment, rien ne change chez les animaux sociaux que nous sommes. Nous sommes tellement prévisibles !

 

Nous les suivrons ces nouveaux chefs.

Rien ne nous induit plus à leur prêter foi que la peur, la certitude d’être menacés. Quand nous nous sentons des victimes, toutes nos actions et nos croyances deviennent légitimes, même les plus contestables. Ceux qui s’opposent à nous, ou qui, simplement, sont nos voisins, cessent d’être nos semblables et deviennent nos ennemis. Nous ne sommes plus des agresseurs, nous sommes des défenseurs. Le mal, la menace sont toujours chez l’autre. La peur de perdre notre identité, notre vie, notre condition ou nos croyances. Quiconque le conteste est notre ennemi. Il est le mal et notre droit, notre devoir est de le combattre. C’est l’unique chemin de salut. Croire pour survivre. Terrifiant, mais désespérément humain ! 

 

En menant au cimetière LE MANDAT D’EXCLUSIVITÉ, c’est un peu la tombe de mes années d’insouciance que je creuse.

 

Mais peut-être, qu’après tout, n’y aura-t-il pas de révolution, pas de défaite bouleversante, simplement quelques drames, une ruine ou deux, peut-être un suicide (Il a osé) !  Et un long naufrage après quelques pétards mouillés et quelques coups d’épées dans l’eau. Et puis, six mois après, oublié, terminé l’enterrement du mandat d’exclusivité. Au grand absolu aura succédé un petit quotidien relatif. Aux sublimes emportements aura succédé le poids du quotidien. Chacun, résigné, aura réappris à se contenter de son sort. Après tout, il y a plus malheureux !

 

Après ça, comment voulez-vous que nos enfants aient encore un sens des valeurs ?

 

Avec la disparition du Mandat d’exclusivité, c’est l’unité de la profession qui se trouve rompue, mais l’arbre demeure. 

 

C’est un combat délicat et ingrat qui nous attend: le combat contre les habitudes de sa corporation, face aux inerties d’un système d’autant moins capable d’évoluer que l’accélération des mentalités et des besoins nouveaux se fait rapide.

Nous pourrions faire de la disparition de notre "mandat-fétiche" une catastrophe pédagogique, un extraordinaire accélérateur d’initiatives. Et, plutôt que d’adopter une mentalité d’assiégés, profiter de cette opportunité pour repartir à la conquête de nos prérogatives professionnelles et, dans cette situation où tout incite à la dispersion, suivre notre fil rouge, renforcer notre capital humain, redynamiser nos agences, faire parler nos vitrines, rénover notre communication, construire ensemble une image neuve de l’immobilier. Faire redécouvrir le plaisir de la proximité. Réaffirmer notre exigence éthique.

Et loin de ces succédanés du service immobilier et de ces échappatoires sans avenir, faire nôtre, cet adage :

 

« L’avenir de tous est entre les mains de chacun »

 

Rions de nous, de nos oppositions ! Chaussons nos nez rouges !  Notre évolution nécessite une distance, une différenciation suffisante face à la bêtise et à ces rôles sociaux qui nous désaccordent. Renonçons à ce qui est bête, violent, ce qui distingue et rabaisse les hommes pour les faire obéir. Jouons à devenir ce que nous désirons être et refusons d’obéir à ce que d’autres voudraient que nous soyons.

S’il est vrai que nous pensons avoir tout pour nous détester, il y a cette nécessité de vie en commun qui saute même aux yeux des grands primates. Au lieu de s’épouiller, comme eux, pour éviter les conflits. Considérons chaque jour comme un vrai bonheur du destin, quelque soit le degré d’absurdité des règlements qui nous imposent des grimaces de singe pour survivre au travail.

 

 Salut l’Artiste.

 

Note de l’auteur : Ce billet, comme tous ceux de l’auteur sont exclusivement réservés aux lecteurs équipés d’un nez rouge et d’un dictionnaire du Second degré. Tout accident  consécutif à la lecture de ce billet sans les  équipements précités  ne saurait engager la responsabilité de l’auteur.

 

 

 

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 19:54

CLIC

La « Sélection intuitive » d’ORAKLIO

L’image, comme outil d’exploration

 

 

Il y a 5 ans, le concept de la « Sélection Intuitive » était jugé provocateur. Il y a 3 ans, il était audacieux, demain ce sera le "chic du chic". Dans 5 ans, il sera probablement démodé. Dans 10 ans, il sera comique. Ainsi va la vie !

Épouser une profession en espérant qu’elle ne changera pas est une illusion. L’immobilier n’échappe pas à cette règle. Les événements récents nous commandent de réfléchir et d’avoir les intuitions nécessaires à notre évolution.

 

Prologue :

Le temps n’est plus au temps.

Être bon au bout de 15mn quand le client ne t’en laisse que trois… ?? C’est plutôt moyen !

 

L’offre internet, trop rapide, trop volatile et trop abondante est, en réalité, un mauvais coup porté à notre métier. Le travail méconnu de nos agences n’intéresse plus personne. L’immobilier est devenu une affaire de pub.

Nous assistons, impuissants, à l’homogénéisation inexorable d’un modèle unique de commercialisation régit par l’obsession de la concurrence.

Le nouvel enjeu de notre profession consiste désormais à étonner constamment un client de plus en plus vite blasé. La généralisation du zapping exige toujours un peu plus des agences – Elle fabrique de la panique et, notre"logique de la performance" nous empêche de nous poser et de réfléchir sur le comment reprendre la main sur notre univers professionnel.

Une "course à l’échalote" dont on à peine à imaginer la fin. Rien ne tue aussi sûrement la créativité que la course aux gains immédiats.

La vitesse et la réactivité sont devenues tellement essentielles au succès qu’on en est presque au point où,  être le premier vaut mieux que d’être intelligent. Pourtant, rien ne sert de courir si vous ne savez pas où vous allez.

Sans internet on ne va nulle part, c’est vrai ; mais avec internet on ne va pas nécessairement quelque part. Ce n’est pas en courant derrière notre client que nous le capturerons. Si nous ne savons pas où nous allons, nous finirons probablement quelque part…mais ailleurs, et où ? Et dans quel état?

L’accession à l’internet a pour conséquence d’abaisser le seuil de patience de nos clients à un dixième de seconde.

A vouloir se positionner, en obéissant aux injonctions de nos clients, ce sera bientôt l’encombrement à la bourse au logement.

Internet, c’est la propagation de l’offre – la décentralisation, c’est l’éparpillement de l’offre. L’offre Internet devient un puzzle gigantesque où l’utilisateur peine de plus en plus à s’y retrouver.

Le prochain défi des agences immobilières sera donc d’inventer les moyens d’identifier et de cibler en quelques clics la recherche, au-delà des habituels critères de prix, de localisation, de typologie et de surfaces.

 

C’est quoi une recherche immobilière ?

 

Une définition :

La recherche du consommateur d’immobilier est une réalité technique qui attend une solution technique pour réduire l’écart entre des solutions matérielles, financières et concrètes et des attentes culturelles, idéologiques et sociales.

 

Au final, un achat réussi est un achat qui nous rend la vie plus belle, plus intéressante et finalement plus supportable. Aussi, prendre la queue impressionnante des visiteurs de sites. Se faufiler, non sans une certaine appréhension, au beau milieu d’une exposition de propositions matérielles et concrètes, désincarnées, faussement universelles, interchangeables ; Tenter d’y repérer une solution qui réponde à vos attentes imaginaires au milieu d’un cocktail d’offres indistinctes, proposées sans efforts de répartition ou d’affinités - sans efforts de distinction sociale - Les goûts des uns indistinctement mêlés aux dégoûts des autres. Pour enfin se disputer la priorité d’une visite et s’apercevoir qu’il en va de l’offre immobilière comme de la "Redoute" ; ça a toujours l’air mieux dans les catalogues…et après ?

 

Surfer sur internet, fréquenter les sites immobiliers, se servir de sa souris, lire les publications des génies de la finance, cela ne rend pas certain de faire le bon achat, cela le rend à peine plus probable.

Sur nos sites web qui  rivalisent de confettis publicitaires où il ne s’agit que de faire croire aux contes de fées, nos clients se plaisent à penser qu’ils peuvent se débrouiller seuls (sans nous). A la fidélité, ils préfèrent le vagabondage, à l’information, ils préfèrent les flashes. Mais en réalité, à vouloir être partout, le zappeur n’est plus nulle part. Nous avons fabriqué des "clients" (?) qui nous échappent chaque jour un peu plus.

La réalité de notre métier et notre plus-value, à nous professionnels, consiste à ne pas abandonner trop tôt celui qui pense savoir se débrouiller seul, dans son tête à tête avec l’offre immobilière,  et de secourir et d’encourager celui qui hésite encore un peu.  

 

Malheureusement aujourd’hui, nous demeurons plus attachés aux formes "esthétiques" de l’offre, plutôt que de nous préoccuper d’en faciliter et d’en accélérer l’exploration. C’est pourtant cette compétence particulière du travail de l’agent immobilier qui mérite toute notre attention qu’il nous faudrait davantage exploiter ; Cette différence essentielle, qu’aucun ordinateur ne peut aujourd’hui reproduire : Son intuition, son feeling, son expérience.

Il est temps de passer de la production de masse à la satisfaction individuelle.

 

Interpréter la "recherche" et la "traduire" en solutions

Internet, sans interprète et sans mode d’emploi, ce ne sera bientôt plus jouable.

 

Pour explorer l’offre immobilière sur internet, l’agent immobilier est l’interprète incontournable qui crée la médiation entre le visiteur et les solutions les plus adéquates. L’agent immobilier est un canal, une personne authentiquement attentive à l’intérêt de chacun et qui vient orienter l’acheteur en quête de sens.

Il y a peu de différence entre un client et un autre mais c’est cette différence qui fait notre différence et l’aspect définitivement incontournable de notre métier.

La Sélection Intuitive va nous aider dans cette tâche. La Sélection Intuitive entre désormais dans la panoplie des outils du négociateur. Elle va aider vos clients à faire des choix qui auront la "couleur de leur vie".

 

Qualifier, classer, présenter :

Lorsque l’on est un professionnel, comment prétendre répondre à des attentes individuelles sans accepter de prendre des initiatives et des responsabilités professionnelles individuelles ? Le succès de l’agent ne procède que de la responsabilité individuelle de l’agent. De la même manière que chacun de nos acquéreurs, a à se déterminer devant notre offre, chaque professionnel doit s’engager dans l’affichage de son offre et les indiquer aux destinataires les plus vraisemblables. Présenter des biens, délestés de leur "valeur d’usage", c’est comme vendre un article sans sa notice d’utilisation.

La maison n’est-elle pas, par excellence, avant même de répondre à nos contingences purement matérielles, le lieu d’habitation de nos valeurs ? Ce qui fait que le « coup de cœur » immobilier supplante inexplicablement nos besoins purement élémentaires ?

 

Classer des dizaines de biens, les recomposer par thèmes avant les proposer devrait être un exercice obligatoire pour tout négociateur, ce qui l’inciterait sans doute à privilégier la qualité sur la quantité. 

Explorer des dizaines de biens incite naturellement à privilégier la concision. Nous avons donc appris à concentrer notre offre immobilière : La Sélection Intuitive procède à une compression du stock : La SI, c’est du complexe resserré, synthétisé, organisé.

 

"Modéliser" le stock

Il y a deux manières de plaire : Amuser et intéresser. La SI fait le choix d’amuser ; amuser c’est l’assurance de retenir l’attention. La  découverte, ça doit être bien plus intéressant pour celui qui se raconte que pour celui qui écoute.

 

L’image, comme outil thématique d’organisation :

Nos clients ont plus besoin de "modèles" que d’explications.

La Sélection Intuitive utilise l’image pour recourir à la "modélisation thématique" du stock de l’agence.

 

L’image est le lien le plus direct et le plus authentique avec l’essentiel - L’image, c’est la concentration immédiate d’une émotion et d’un savoir global - L’image, c’est la concision par excellence.

L’image, c’est aller à l’essentiel mais c’est surtout le moyen le plus clair, le plus concis et le plus amusant pour atteindre l’imaginaire de nos clients. Accompagner nos clients suppose un vrai respect pour leur imaginaire. C’est toujours plus riche, plus personnel de s’associer à la créativité des gens plutôt que de la confier à internet.

On peut faire très sérieusement ce qui nous amuse, les enfants ne nous le prouvent-ils pas ? L’enfant qui dessine va droit à l’essentiel. L’essentiel réside dans la simplicité.

Les « personnages-modèles » de la Sélection Intuitive montrent ce qu’il y a en nous d’essentiel. Ils permettent d’identifier les valeurs qu’ils sous-tendent, de les organiser thématiquement et ils favorisent la rencontre des clients partageant des valeurs communes et susceptibles de s’entendre mieux et plus vite autour de solutions immobilières communes. Être inspiré, c’est être poussé vers sa ressemblance.

 

Le logement est une réalité commune où chacun doit pouvoir y reconnaître sa différence individuelle et culturelle. Le succès d’un achat vient avec l’idée que l’on se fait de soi-même.

 

Les personnages de la SI sont de petits modèles relatifs au « soi » de chacun. De simples petits modèles qui sont toute une page de vie. Une distinction majeure qui échappe à la volonté habituelle d’appliquer indifféremment des solutions universelles en négligeant nos diversités réelles.

La SI permet d’accéder au socle imaginaire sur lequel chacun de nos clients assoit ses rêves et construit sa vie

La sélection intuitive tient compte de votre style, de vos préférences et interprète pour vous les solutions qui vous ressemblent.

Les personnages de la SI sont de petits modèles relatifs au soi de chacun où plusieurs grandes tendances s’affrontent et où l’utilisateur peut se laisser attirer par l’exploration de nouveaux modèles, donc s’ouvrir à de nouvelles opportunités commerciales.

La fonction essentielle de la SI pour son utilisateur est de favoriser des découvertes providentielles dont il ne soupçonnait pas l’existence et qui s’avèrent être d’une importance capitale pour lui.

Le défi de la Sélection intuitive est moins de partager quelque chose avec ceux dont nous sommes proches que d'arriver à servir ceux, beaucoup plus nombreux, dont nous ne partageons ni les valeurs ni les intérêts.

 

Acheter une maison, c’est prendre une nouvelle route et, en la matière, les questions sont souvent plus essentielles que les réponses.

Dites-moi qui vous êtes et qui vous voulez devenir ; je vous dirai ce qu’il vous faut.

Souvent l’essentiel, dans une recherche n’est jamais exprimé

Et, pour nous professionnels, la vérité d’autrui c’est trop souvent ce qu’il nous plaît d’entendre, d’en comprendre, ce qui nous arrange

Le « vrai », inconsciemment, c’est ce qui est avantageux pour nous.

 

La Sélection Intuitive s’emploie à  mettre dans les regards de ses personnages tout l’infini de leur recherche. L’agent immobilier n’est rien de plus qu’un facteur qui glisse les informations, préalablement triées, dans la boite, sans se les approprier car les seules informations qui puissent influencer la décision d’un client sont celles qu’il découvre lui-même et qu’il s’approprie.

L’intérêt que peut susciter la  S.I est qu’elle permet à l’usager de se consacrer davantage aux contenus plutôt qu’à la navigation

 

Les agences immobilières doivent réorganiser leur offre autour de cette nouvelle approche ; C'est l'un des paris des toutes prochaines années qu'il ne faudra surtout pas rater.

 

 

La SÉLECTION INTUITIVE

« Visualisez qui vous voulez être ?

Nous nous chargeons du comment le faire arriver ».

 

Articles parus sur le sujet  sur oraklio.over-blog. com

 

Les pathologies de l’agent immobilier (Les dérives et soumissions d’une profession qui s’oublie)

Le chemin de croix de la recherche immobilière.

C’est toujours plus facile à expliquer avec un dessin

Une opportunité à exploiter d’urgence.

 

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 11:17

C'est elle qui vous désire

 

Le mandat d’exclusivité nous aurait-il rendus borgnes ?

 

Nous nous efforçons de donner à ce mouvement l’apparence respectable de la solidarité et de l’engagement – Ne nous méprenons pas ; cette lutte n’est, pour bon nombre d’entre nous, qu’une obligation chimérique et fastidieuse, dont ils s’acquittent sans réelle conviction d’un simple clic. Notre époque est à l’éphémère, au jetable et à l’instantané.

Au fond, le bruit que nous faisons autour du mandat exclusif ne tient qu’à un besoin de disponibilité urgente.

Avant, on disait égoïsme,  aujourd’hui on dit : individualisme, demain, on dira : solitude.

J’aurais envie de suggérer l’hypothèse que le faible engagement des professionnels à notre effort de rassemblement tient au simple désintérêt et au peu de confiance qu’ils ont pour la réalité d’une cause commune et d’un soutien qu’ils jugent indigent. Une équipe qui n'a pas la foi fait perdre son club.

Il convient donc de rappeler à nos confrères, tout autant qu’à nos clients ou à nos politiques que le mobile de notre mouvement est une question de dignité au moins autant qu’une question d’intérêt et que le mandat d’exclusivité est un idéal professionnel plus qu’une promesse d’enrichissement.

 

L’essentiel dans ce mouvement ne sera pas de triompher – cela ne dépend pas seulement de nous - mais de s’être bien battus, d’avoir sauvegardé notre estime et, nous l’espérons, l’estime de nos clients et, peut-être pour certains d’entre-nous, d’avoir su "douter".

 

La situation peut être améliorée par des facteurs externes mais elle doit venir de l’intérieur. Aussi, ne laissons pas notre mouvement devenir une bulle d’air dans un tourbillon éphémère. Ce mouvement doit être bien plus qu’une occasion de préserver nos prérogatives, il doit nous alerter sur notre précarité et notre déconnexion d’avec notre base commerciale.

L’essentiel de notre réussite dépend moins de la situation économique, politique ou sociale du moment que de notre vision des choses. Le grand pas serait de se mettre au diapason du client.

 

Le mandat d’exclusivité nous aurait-il rendus borgnes ?

Si le mandat d’exclusivité est un idéal professionnel, il est une mince promesse s’il ne se nourrit pas d’un nouveau rapport à nos clients. Ils ont changé ; pas nous !  Une erreur ne devient pas une vérité parce qu’une foule de gens défendent l’erreur et se rangent à ses côtés. Quand, derrière cette loi, se profile la légalisation d’un concept ( Capifrance, Optimhome…) qui semble être en avance sur son époque, n’est-ce pas simplement parce que son époque est en retard sur lui ?

A force de ne fixer que l’immédiat et l’instantané, nous sommes devenus myopes. Il est temps de reconnaître, pour notre compréhension du futur, que notre relation avec notre base est bien plus importante qu’un combat reposant sur la seule conscience de soi.

Nos récentes publications tendent à considérer nos clients comme des promesses ambulantes. Est-il bien raisonnable  rabaisser nos clients au rang de simples pions interchangeables sur l’échelle de notre enrichissement, dont la valeur ne tient qu’au mandat qu’ils ont choisi ?

Est-il bien raisonnable de ne rechercher derrière notre mandat-fétiche  que la contrainte de l’autre ?

Les consommateurs ont fini par tomber dans une sorte d’indifférence à la profession qui les amène à penser qu’il est égal de vivre sous la domination des agences traditionnelles ou de celle des nouveaux réseaux de mandataires indépendants mais l’amour-propre est une bête curieuse qui peut se réveiller à la plus petite égratignure et, en nous coupant de notre base, favoriser l’implantation irréversible des nouveaux mandataires.

 

Un mandat simple est un mandat inexploitable

Un simple coup d’œil à nos publications, et on comprendra immédiatement qu’en continuant ainsi, les mandats simples, personne ne nous les donnera plus jamais ;  ce qui tombe bien, puisqu’aucun négociateur ne voudra jamais plus les prendre. À force de transformer le mandat simple en travaux forcés, le simple fait de le croire inexploitable fait qu’il le devient.

 

Notre métier est à inventer chaque jour.

En toutes choses l’équilibre est souhaitable et peut-être n’est-il pas souhaitable justement que notre passion pour l’exclusivité nous face abandonner le mandat simple à des professionnels d’un genre différent qui auront l’opportunisme et l’adaptabilité et… l’humilité, pour en tirer profit et dont les succès pourraient à la longue écorner notre image et creuser notre porte-monnaie.

Perdre notre base de clientèle ? Est-il possible d’envisager de perdre ce que l’on n’a jamais possédé à plus de 60% ? et qui était encore hier notre objectif premier.

Il paraîtrait plus opportun de réserver aux mandats simples une approche contractuelle plus flexible et les amener graduellement à un statut plus respectueux des intérêts respectifs des deux parties, plutôt que de les marginaliser comme coûteux et d’un investissement aléatoire ?

 

N’oublions pas que notre « vision » du futur repose sur la captation de l’intégralité des transactions immobilières. Négliger le mandat simple, renoncer à réduire notre handicap, à faire valoir nos atouts ne serait-ce pas oublier notre modèle?

Qu’est-il de plus profitable? Donner les professeurs les plus motivés aux élèves les plus en difficulté et les faire monter en puissance en leur accordant toute l’attention qui leur manque, ou les affecter aux meilleurs élèves? Dans la course à la productivité, il ne s’agit pas de sélectionner les champions et d’éliminer ceux qui n’ont pas la norme olympique mais de faire en sorte que chacun progresse par rapport à lui-même. Dans cette perspective, ne vaut-il pas mieux insérer plutôt que rejeter?

Il n’y a pas de classement arbitraire ou prioritaire à faire, pour la raison très simple c’est que nous ne savons pas ce qui va nous arriver.

L’évolution n’est pas une chose qui arrive sans peines et sans luttes, c’est un travail sur soi-même. Combien de dégringolades ont eu lieu parce que leur auteur ne supportait pas d’avoir tort ?

Ce n’est pas nier au mandat d’exclusivité ses avantages et son mérite que de porter son attention ailleurs.

Est-ce parce que le succès du mandat simple ne tient pas à une simple opération marketing qu’on le délaisse ?

 

Notre boulot n’est pas de chercher à savoir ce que nous devons faire avec le mandat simple mais simplement de chercher et de trouver tous les obstacles que nous avons construits contre lui.

 

Il y a peu de différence entre un client et un autre mais c’est cette différence qui fait votre différence

 

ORAKLIO.

 

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