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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 14:38

2014, L’IMMOBILIER INTELLIGENT.

En 2014, les nouveaux systèmes de communications informatiques devraient enfin être en mesure d’offrir aux membres d’un même Collectif d’agences Partenaires les moyens de coordonner leurs actions à travers un outil commun fondé sur les théories de "la valeur non quantifiable" et sur le concept de "sens" - Ils devraient être en mesure d’ouvrir aux opérateurs une plate-forme commune de nouvelles significations dynamiques et interactives destinée à donner davantage de cohérence à leurs échanges et à optimiser la rapidité et  l’efficacité collective de  leurs actions.

Jusqu’en 2014, un logiciel classique de rapprochement ne faisait appel à aucune forme d’algorithme « intelligent »,  il se bornait à effectuer la synthèse des liens mathématiques existants entre la saisie vendeur et la saisie acheteur ; sans calculs statistiques, pondération ou exclusion. Ces nouveaux agencements devraient donc pouvoir fournir aux agences partenaires les moyens de mettre en commun leurs forces pour constituer des « collectifs d’échanges intelligents » et de faire vivre les échanges en temps réel. Ces nouveaux procédés seront plus particulièrement adaptés aux travaux de rapprochements exigeant une manipulation massive d’informations et nécessitant la coordination de nombreux opérateurs de plus en plus distants géographiquement et soumis à des contraintes de réactivité de plus en plus impérieuses. Ils seront le moyen d’augmenter la capacité collective des Groupements à répondre aux besoins du nouveau marché. Pour tous ceux qui font de l’échange d’informations la matière première de leur activité, ces outils d’un autre genre  vont révolutionner le traitement de la recherche individuelle et mettre définitivement fin au parcours du combattant qu’était la recherche d’un bien.

Ces dernières années, tous les professionnels de la recherche d’informations sont confrontés au même problème : L’analyse des grands volumes de données. Comment, à travers une masse énorme d’informations, détecter les informations réellement pertinentes noyées au milieu de données générales ? Comment gérer de manière non-hiérarchique, les compatibilités existant entre recherches et solutions ? Comment accéder non plus à des listes muettes et dépersonnalisées mais à de véritables listes interactives que vous pouvez modifier, élargir à tout instant ?

En 2014, les membres de nos collectifs  vont remettre en cause l’incomplétude de leurs outils de partages d’informations. Ils veulent remanier le formatage mécaniste des rapprochements. Ils veulent introduire de nouvelles formes de "reconnaissance" qui viendront bousculer celles initialement adoptées. Ils veulent un outil de cohérence qui comble cette incomplétude. Ils veulent un système intelligent qui fasse davantage de place à leurs connaissances, à leur expérience, à leur discernement et à leur inspiration – en trois mots : qui reconnaisse leur expérience métier, leur capacité d’initiative et leur capacité à s’engager. Ils veulent un système qui reconnaisse davantage « celui qui sait » et dans lequel se reconnaissent ceux « qui savent ». Ils veulent une boîte de dialogue qui rende visible la valeur ajoutée que chacun envisage d’apporter à l’échange et ce que le groupe, par la multiplicité des propositions, peut apporter à chacun.  Ils misent sur un outil et une démarche dont ils attendent qu’ils aient une puissance de prédiction supérieure à celle des logiciels de rapprochement actuellement engagés.

2014 verra naître un grand outil collectif et interactif où de « nouvelles modalité de reconnaissances » donneront du sens à la diversité des recherches d’immobilier :  Un « jeu » interactif dans lequel gagneront les plus coopératifs, les plus urbains, les meilleurs producteurs de solutions consonantes…et non les plus habiles à prendre le pouvoir, à étouffer la voix des autres, ou à capter des masses anonymes de contacts pour les diriger infructueusement vers des affectations aléatoires, improbables et inutiles.

Aujourd’hui, deux modèles s’affrontent dans des politiques dévastatrices. D’un côté, celle de l’immobilier-spectacle, discontinue, éclatée, sans projet, incohérente. De l’autre côté, l’intemporalité des bureaucraties, terriblement lentes, conservatrices, crispées sur la continuité immobile de la gestion de ses territoires, gouvernées par la reconduction du passé. Des  "Territoires" qui s’obstinent à pérenniser leurs frontières, leurs hiérarchies, leurs structures. S’il y a aujourd’hui tant de barrières à l’accès au savoir, à l’innovation, c’est  parce que l’École, l’Université, les disciplines sont structurées comme des territoires, alors qu’on n’a plus le temps de constituer des territoires, ce n’est plus le problème : il faut diffuser, faire circuler, faire réseau. Il n’est plus temps de théoriser : Partout, on modélise, on simule, on opère, on implique. À ressources matérielles égales, à contraintes économiques égales, la victoire va aux groupes dont les membres travaillent avec plaisir, apprennent vite, tiennent leurs engagements, se respectent et se reconnaissent les uns des autres, passent et font passer plutôt que de contrôler des territoires.

 

Aujourd’hui le "capital humain" est le point-clé de la compétitivité des agences. Dans le contexte actuel d’incertitude, la gestion des hommes et leur fidélisation sont plus que jamais des facteurs critiques pour les agences. Un capital qu’il faut reconnaître, mobiliser et valoriser pour maintenir la croissance et la compétitivité. Les pouvoirs des Grands Leaders ne peuvent s’exercer que tant qu’ils ne se distancient pas trop de la nécessité pour chacun de devoir finalement veiller seul sur soi-même. Les discours quasi mystiques des grandes figures professionnelles ont perdu leur fonction fondatrice. Les « je vous aime « et les « Vous êtes beaux », ne font plus recettes. La saturation du jeu politique et des performances théâtrales ont fini de désenchanter les plus fidèles. « Une église ne tient pas sans son peuple » notait E. RENAN. Or en cette fin 2013,  nombreux sont les "fidèles" qui ont la sensation d’avancer en aveugles.

Fabriquer un "méchant" pour tenter de nous donner le sentiment d’être victimes du monde et des autres. Trouver une coupable à nos malheurs ou nos échecs. Tenter de transformer cette rancœur et cette victimisation en valeur positive ne parvient pas à nous faire réellement croire à notre supériorité morale ;  Nous avons besoins d’outils nouveaux qui nous permettent d’inverser le rapport passif que nous entretenons avec notre client. Nous devons nous mettre en recherche de définitions plus adéquates pour identifier et satisfaire chaque recherche.

 

A l’heure où chacun tente de mesurer au sein du « collectif » d’agences partenaires dans lequel il exerce, les effets des actions collectives sur son action individuelle : il apparaît, qu’autant que la compétitivité, les questions de compétence et de confiance sont deux notions essentielles de la réussite globale de l’agence.

Penser en termes de règles d’organisation ne suffit plus. La mobilisation des collaborateurs devient un enjeu majeur. Les évolutions bouleversent les outils traditionnels comme les bases de données. Les outils de rapprochements et de statistiques, les instruments de communications entre les opérateurs qui, s’ils demeurent utiles, s’avèrent insuffisants.

Alors, comment impliquer plus profondément nos collaborateurs ?  Très probablement, en valorisant l’échange ;  Valoriser l’échange, c’est structurer et valoriser l’activité immobilière dans son ensemble.

À nous donc de créer les systèmes et les outils du changement.

 

Pour 2014, Je vous souhaite:

 

Un maximum de bonne foi

Un minimum de bon sens

 Beaucoup de bonne volonté

Et un peu d’enthousiasme.

 

ORAKLIO.

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